pignon EST couvert pour l'hiver !! yep !
je ne compte plus le nombre de semaines passées avec l'équipe des pépés, mais ce que je sais, c'est qu'elles sont fructueuses !
on avait 6 jours pour préparer ledit pignon Est et mettre une première couche d'enduit, on l'a fait en 5. Y'a que nous que ça impressionne, on s'en fout, on s'est fait plaisir.
trois jours pour boucher tous les trou-trous avec du plein (?) en paille, mettre des clous et des canisses là où il y a du bois ou là où c'est plus difficile de tasser des bottes entières, comme par exemple sur toute la bande en haut du mur ou encore le long d'une particularité charpentesque qu'on n'a pas eu le courage de défaire. Mettre du liège sur le pourtour du plancher, boucher les plus gros trous avec du mortier-paille, idem sur les clous au niveau des montants d'ossature.
tiens ! on vient voir si sa chambre est prête ? désolé, pas encore ....
en plus des clous et des canisses, on a fait des petites échelles en bois pour retenir la paille et faire une trame irrégulière pour l'accroche de la couche d'accroche ! logique, non ?
ce sont juste des petits bouts de liteaux cloués sur les montants.
même mémé P. cloue des clous ... pas peur du vide, casse-cou la mémé !!
troisième jour : bouchage des trous au mortier.
quatrième jour : on aurait du avoir un compresseur et un sablon, mais on les a pas eu !
j'ai donc demandé gentiement aux gens présents avec qui on entretient des relations cordiales, s'ils voulaient bien se farcir la couche d'accroche à la main en attendant le compresseur, le lendemain ...
et ben z'ont dit oui ! et regardez, en une journée, à 4 le matin et 6 l'après-midi, le RDC était recouvert.
Merci aux enduiseurs du jour, jean-yves que je ne présente plus, et michel qui trouve que le ping-pong c'est moins dur...
cinquième jour : on a pu avoir le sablon, on était 4 le matin et 3 l'après-midi et on a fini !
pas de photos de la machine, juste du travail réalisé.
Sur le liège, un lait de chaux a été appliqué la veille à la brosse à colle pour l'accroche, qui fut parfaite.
en comparaison des méthodes et à surface égale : à la main ça demande plus de personnes et on fait une couche qui semble plus épaisse et qui recouvre bien tous les brins des bottes hirsutes, tandis qu'au projeteur, on peut le faire à moins nombreux, ça rentre mieux dans les premiers cm des bottes mais faut talocher vite fait pour coller les fameux brins qui rebiqueraient et qui gêneraient la seconde couche.
autre point un peu fastidieux (à mon avis, car mon papa aime bien la "moustiquette") c'est la manutention des seaux pour le remplissage du sablon. C'est pas une tâche hyper gracieuse, je préfère encore faire tourner la bétonnière...et prendre soi du dosage...j'ai l'impression de + réfléchir...
la poupette regarde le résultat et sourit de joie... si si, elle sourit...
reste juste une petite zone de canisse non enduite, pas très accessible à cet endroit, l'échafaudage est un brin galère à déplacer (séba, j'arrive pour les roulettes), il commencait à être tard et c'est pas là que ça craint le plus les projections d'eau de pluie.
voilà ! à bientôt.